Sailowtech
Les nouvelles de l'Ă©quipage d'Atlantea
De l'autre cÎté de l'Atlantique !

Thibault et Lola en train de faire le protocole associĂ© Ă  l'Ă©tude des gaz dissous en partenariat avec le professeur Daniel McGinnis de l'universitĂ© de GenĂšve (UNIGE). 

Une Ă©tape phare de l’aventure est derriĂšre nous : la Transatlantique ! Nous venons d’arriver en Martinique et je vous invite Ă  revenir avec nous sur le quotidien de ces quelques quinze jours de traversĂ©e ! 🏝

🔬 Commençons par ce qui nous permettait de garder le compte des jours malgrĂ© le drĂŽle de rythme de sommeil que nous donnaient nos quarts et le passage de plusieurs fuseaux horaire : la science ! À chaque jour son programme. En complĂ©ment des instruments de Plankton Planet (Lamprey, Curiosity et filet Ă  plancton HSN), de la CTD et du capteur PAR en haut du mat qui permettent la collecte de plancton pour de l’analyse gĂ©nĂ©tique, de la prise d’image, une contextualisation physicochimique des donnĂ©es et un indice d’énergie lumineuse, un nouveau protocole a Ă©tĂ© tenu quotidiennement. Il s’agit de la collecte de gaz dissous dans l’eau. Ces Ă©chantillons seront analysĂ© par Lola, membre d’équiage, au retour de l’expĂ©dition dans le cadre d’un projet acadĂ©mique crĂ©ditĂ© de son Master en Environnement Ă  l’EPFL. Le but est d’étudier l’acidification de l’OcĂ©an Ă  travers l’observation de CO2 et CH4 (mĂ©thane) dissous dans l’eau. Autre nouvelle cĂŽtĂ© sciences, suite Ă  un incident de manipulation, nous devons utiliser un autre filet Ă  plancton, plus conventionnel que le HSN (prototype de filet Ă  haute vitesse), pour la fin de la traversĂ©e : le filet Manta. On vous en dit plus dans l’anecdote iodĂ©e de la fin de cette newsletter.

⛔ Avant de partir, il fallait se rappeler les bons rĂ©flexes de navigation. Pour se faire, nous avons quittĂ© Mindelo pour l’üle dĂ©serte de Santa Lucia avec l’autorisation du gouvernement. Ainsi, Yana et AndrĂ©a avaient prĂ©parĂ© un brief de sĂ©curitĂ© de navigation et nous avons enchaĂźnĂ© les manƓuvres. À Santa Lucia, nous avons dĂ©gourdi nos jambes pour la derniĂšre fois avant le dĂ©part et nous sommes allĂ© voir la plage au Nord de l’üle dont nous avait parlĂ© Biosfera, association principale de prĂ©servation de l’environnement cap verdienne. Ses dunes magnifiques Ă©taient parsemĂ©es de plastiques en tout genre. VoilĂ  de quoi nourrir nos rĂ©flexions sur la gestion des dĂ©chets humains.

🌍 D’ailleurs, fort.es de l’expĂ©rience des deux prĂ©cĂ©dente traversĂ©e, nous voulions rĂ©duire encore plus notre impact sur l’environnement, notamment la gestion des dĂ©chets. Avant le dĂ©part nous avons achetĂ© un maximum de produit frais en vrac que nous avons cuisinĂ© en avance et placĂ© dans des pots en verre que nous avions dĂ©jĂ , Ă  consommer les premiers jours de traversĂ©e. Nous avons inĂ©vitablement dĂ» emportĂ© tout un tas de conserves Ă©galement et nous avons une superbe mĂ©thode pour les compacter entre deux planches Ă  dĂ©couper et un peu d’huile de coude. Nous sommes alors parti avec un frigo Ă©teint. Nous cuisinions principalement Ă  la marmite norvĂ©gienne qui permet de rĂ©duire le temps qu’une casserole passe sur le feu en la plaçant dans un contenant thermiquement isolĂ© une fois chauffĂ©e.

☁ Concernant la navigation, nous avons dĂ» adaptĂ© notre route en passant par le sud pour Ă©viter un creux de vent. Alors, la belle Carlina a fusĂ© ! Nous Ă©tions globalement sur les rails de ce rĂ©gime de vent stable des Tropiques que l’on nomme AlizĂ©s. Toutefois, cela ne nous a pas empĂȘcher d’essuyer quelques “grains”, nuages pluvieux et venteux, qui nous forcent Ă  scruter attentivement le ciel et adapter nos voiles en fonction.

🔧 Un voilier constamment exposĂ© Ă  la force de la mer et du ciel pendant autant de jour implique souvent quelques casses. Les nĂŽtres furent facilement gĂ©rable heureusement. Ainsi, une de nos voiles qui avait dĂ©jĂ  bien vĂ©cu s’est dĂ©chirĂ©e et nous l’avons recousue Ă  bord. La barre Ă  roue nous a lachĂ©.es : Thibault, AndrĂ©a et Yana ont voyagĂ© du coffre Ă  la cale moteur pour remettre tout cela en place. Enfin c’est la soudeuse de l’extrĂȘme, Lola, et Yana qui ont sauvĂ© notre principale source d’énergie : le panneau solaire. L’un des cables corrodĂ© a dĂ» ĂȘtre changĂ©. Il n’a jamais Ă©tĂ© aussi productif en Ă©lectricitĂ© ! Cette Ă©pisode sans Ă©nergie nous a Ă©tĂ© un beau rappel Ă  la vigilance des consommations Ă©nergĂ©tiques. Tant que l’énergie semble abondante, on oublie parfois sa valeur, voire les ordres de grandeur de ce que nous consommons. Sur cet aspect, le voilier est une belle Ă©cole de sobriĂ©tĂ©!

🐳 Enfin, ne pas voir la terre
 peut-ĂȘtre une des expĂ©riences les plus marquantes. DĂ©ranger les vagues par notre sillon, jouer avec les nuages et le vent, danser avec la gĂźte du bateau, seul.es Ă  l’horizon
 ou presque ! Voici quelques compagnons de voyage qui auront fait battre nos cƓurs un peu plus forts :

  • A notre dĂ©part nous avons Ă©tĂ© escortĂ© par une trentaine de dauphins tachetĂ©s ! Nous avions affaire Ă  de la voltige de haut niveau au dessus crĂȘte d’écume. Cela devait ĂȘtre leur saute-mouton Ă  eux.
  • Plus tard, alors qu’AndrĂ©a jouait une chanson “Femme Ă  la mer” au ukulĂ©lĂ©, elle s’interrompt : BALEINE ! Tout l’équipage rapplique Ă  toute vitesse dans le cockpit. C’était bien vrai, un beau mammifĂšre de 4 Ă  6 mĂštres, peut-ĂȘtre Ă©taient-elles mĂȘme deux. Elles ont gravitĂ© avec grĂące autour et sous le bateau en douceur pendant une belle demi-heure. Probablement une baleine Ă  bosse !
  • Les plus fidĂšles des aventuriers furent les poissons volants que nous voyions sans cesse. Plusieurs d’entre eux ont tentĂ© de rejoindre l’équipage sur le pont, sans grand succĂšs : nous sommes dĂ©jĂ  au complet !
  • Il y a aussi quelques oiseaux au milieu de l’OcĂ©an Ă  notre grande surprise ! Ils sont noirs avec des ailes pointu et rasent les vagues ou alors blancs au bec rouge vif et une queue en forme de ficelle. Ces derniers font les sentinelles, ponctuelles, chaque jour Ă  9h30 UTC autour de nos voiles et repartent une fois le devoir accompli.
  • Enfin, nous avons croisĂ© plus d’une fois des bancs de sargasses, algues flottantes qui dĂ©rivent au grĂ© des courants (oui oui ce sont donc des planctons!). Ces coquines aiment Ă  se glisser dans notre hĂ©lice et notre safran ralentissant le bateau jusqu’ Ă  ce qu’on parvienne Ă  les retirer grĂące Ă  un petit coup de passe-passe au moteur.

Nous espérons que ces lignes vous auront fait revivre le voyage avec nous. Nous ne remercierons jamais assez nos soutiens pour nous permettre de vivre une telle expérience !

Et pour un retour en image de l'escale cap-verdienne ainsi que la traversĂ©e de l'Atlantique, c'est par ici : 

DĂ©couvrir les photos
À quelques dĂ©tails prĂšs !

Nous avons encore besoin d’un petit peu d’argent pour rĂ©gler les derniers dĂ©tails pour le Nord. Par exemple, il nous manque une combinaison de survie, un panneau solaire orientable pour le Soleil qui rasera l’horizon et nous rĂ©cupĂ©rons une voile d’avant plus adaptĂ© aux vent ardents et froid du Nord.

N'hésitez pas à partager le lien pour nous suivre autour de vous (linktr.ee/sailowtech) ou le lien de notre campagne de dons que vous trouverez ci-aprÚs :

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NB: Les dons sont dĂ©fiscalisables jusqu'Ă  66% pour les français. Ils passent par l'association Ocean Trotter qui nous prĂȘte le bateau et investi tout cet argent uniquement pour nous. 

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Anecdote iodée

Servane et Margot dĂ©ploient le filet Manta et rĂ©coltent du plancton. 

L’anecdote iodĂ©e est scientifique ! Nous vous parlons filet Ă  plancton. En effet, avant de collecter des planctons pour diverses analyses, il faut bien les attraper. Nous utilisons des filets coniques qui concentrent les organismes dans un culot de rĂ©cupĂ©ration accrochĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ©. Le filet conventionnel utilisĂ© pour cette manipulation est appelĂ© filet Manta. Le dĂ©savantage de ce dernier est qu’il faut arrĂȘter le bateau pour l’utiliser afin de ne pas casser ses mailles et altĂ©rer la conservation de la vie Ă  l'intĂ©rieur, c’est contraignant d’arrĂȘter complĂštement un voilier en pleine mer. De plus, la manipulation dure plus longtemps car il faut la faire plusieurs fois pour avoir suffisamment d’organismes pour nos expĂ©riences. Alors, depuis le dĂ©but de l’aventure nous utilisions un tout nouveau filet dĂ©veloppĂ© par Plankton Planet qui est utilisable sans s’arrĂȘter. Nous n’avons qu’à le trainer dans notre sillage et quelques dizaines de minutes plus tard nous avions 200mL d’eau bien concentrĂ©e en planctons, trop facile ! Malheureusement, une erreur de manipulation nous a fait perdre une partie clĂ© du HSN qui ne peut pas ĂȘtre rĂ©parĂ©e en mer. Nous avons alors utilisĂ© le filet Manta que nous avions en rĂ©serve pour continuer nos expĂ©riences. Les planctons observĂ©s au microscope Ă©taient magnifiques, plus intĂšgres. Toutefois, le volume prĂ©levĂ© Ă©tait moindre par rapport au HSN ne permettant pas de poursuivre la collecte sur filtre avec le Lamprey qui permettra une analyse gĂ©mĂ©tique en laboratoire Ă  postĂ©riori de l’expĂ©dition.

Pourquoi nous vous parlons de cela ? Car c’est un trĂšs bel exemple d’adaptation de protocole scientifique et que cela nous permet de mettre en relief nos habitudes. Le HSN a de nombreux avantages et est un prototype avancĂ© trĂšs prometteur. Il est de notre mission de faire des retours rĂ©guliĂšrement Ă  son crĂ©ateur, Noan Le Bescot, qui ne cesse de l’amĂ©liorer. Ainsi, cet incident nous permet de pointer du doigt une potentielle limite dĂ» Ă  la dĂ©gradation de certaines espĂšces sous l’effet de la vitesse que nous n’aurions peut ĂȘtre pas pu observer autrement. Ainsi va la dĂ©marche scientifique, pleine de surprises et d’alĂ©as ! Nous nous rĂ©jouissons d’en parler avec Noan Ă  notre retour pour savoir si de nouvelles idĂ©es d’amĂ©liorations viennent s’immiscer dans sa tĂȘte. Quelle chance de pouvoir travailler si proches d’ingĂ©nieurs aguĂ©rris qui nous font confiance et nous impliquent dans leur travail ! Merci Noan !

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ENGLISH
On the other side of the Atlantic Ocean!

Thibault and Lola working on the protocol associated with the study of dissolved gases in partnership with Professor Daniel McGinnis from the University of Geneva (UNIGE).

A milestone in our adventure is behind us: the Transatlantic! We've just arrived in Martinique, and I'd like to invite you to join us for a look back at what it's been like to spend a fortnight crossing the Atlantic! 🏝

🔬 Let's start with what enabled us to keep track of the days, despite the strange sleep rhythm given to us by our watches and the passage of several time zones: science! Each day had its own program. In addition to the Plankton Planet instruments (Lamprey, Curiosity and HSN plankton net), the CTD and the PAR sensor at the top of the mast, which allow plankton to be collected for genetic analysis, imaging, physicochemical contextualization of the data and a light energy index, a new protocol was maintained on a daily basis. This involved the collection of dissolved gases in the water. These samples will be analyzed by equiage member Lola on her return from the expedition, as part of an academic project credited towards her Master's degree in Environmental Studies at EPFL. The aim is to study ocean acidification by observing CO2 and CH4 (methane) dissolved in the water. In other science news, following a handling incident, we have to use another plankton net, more conventional than the HSN (prototype high-speed net), for the end of the crossing: the Manta net. We tell you more in the iodized anecdote at the end of this newsletter.

⛔ Before setting off, it was important to remember the correct navigation reflexes. To do this, we left Mindelo for the deserted island of Santa Lucia, authorized by the government. Yana and AndrĂ©a had prepared a navigation safety briefing, and we set off with a series of manoeuvres. In Santa Lucia, we stretched our legs for the last time before departure and went to see the beach to the north of the island that Biosfera, Cape Verde's leading environmental conservation association, had told us about. Its magnificent dunes were strewn with plastics of all kinds. Here's some food for thought about human waste management.

 

🌍 After the experience of our two previous crossings, we wanted to further reduce our impact on the environment, particularly in terms of waste management. Before departure, we bought a maximum of fresh produce in bulk, which we cooked in advance and placed in glass jars that we already had, to be consumed during the first days of the crossing. Inevitably, we had to pack a lot of canned goods too, and we have a superb method of compacting them between two chopping boards and a little elbow grease. We then set off with the fridge turned off. We mainly cooked in a Norwegian pot, which reduces the time a pan spends on the stove by placing it in a thermally insulated container once heated.

☁ As far as navigation was concerned, we had to adapt our route by going south to avoid a wind trough. Then the beautiful Carlina came along! On the whole, we were on track with this stable tropical wind regime known as the Trade Winds. However, this didn't prevent us from experiencing a few "squalls", rainy, windy clouds, forcing us to scrutinize the sky carefully and adapt our sails accordingly.

 

🔧 A sailboat constantly exposed to the force of the sea and sky for so many days often involves a few breakages. Luckily, ours were easily manageable. For example, one of our sails, which had already been through a lot, tore and we sewed it back on board. The steering wheel failed us: Thibault, AndrĂ©a and Yana travelled from the locker to the engine room to put everything back in place. Last but not least, it was the extreme welder, Lola, and Yana who saved our main source of energy: the solar panel. One of the corroded cables had to be replaced. It's never been so productive in terms of electricity! This episode without energy was a good reminder to be vigilant about energy consumption. While energy seems abundant, we sometimes forget its value, or even the orders of magnitude of what we consume. In this respect, sailing is a great school for sufficiency!

🐳 Finally, not seeing land... perhaps one of the most memorable experiences. Disturbing the waves with our furrow, playing with clouds and wind, dancing with the boat's list, alone.es on the horizon... or almost! Here are a few fellow travelers who made our hearts beat a little faster:

  • When we left, we were escorted by some 30 spotted dolphins! We were dealing with some high-level aerobatics over the foam ridge. This must have been their kind of leapfrogging.
  • Later, while AndrĂ©a was playing a song entitled "Femme Ă  la mer" on the ukulele, she interrupted herself: WHALE! The whole crew rushes into the cockpit. It was true, a beautiful mammal of 4 to 6 meters, perhaps there were even two of them. They gracefully gravitated around and under the boat for half an hour. Probably a humpback whale!
  • The most loyal of the adventurers were the flying fish we kept seeing. Several of them tried to join the crew on deck, without much success: we're already at full strength!
  • There are also a few birds in the middle of the ocean, much to our surprise! They're black with pointed wings, skimming the waves, or white with bright red beaks and string-like tails. The latter act as sentinels, punctually, every day at 9:30 UTC around our sails, and leave once their duty is done.
  • On more than one occasion, we came across shoals of sargassum, floating algae that drift with the currents (yes, they are plankton!). These rascals like to slip into our propeller and rudder, slowing the boat down until we manage to remove them with a little engine trickery.

 

We hope these lines have helped you relive the voyage with us. We can't thank our supporters enough for making it possible!

And for a look back at the Cape Verde stopover and the Atlantic crossing, click here:

See the pictures
Almost there!

We still need a little money to settle the final details for the North. For example, we're missing a survival suit, a solar panel that can be oriented towards the Sun, which will be shaving the horizon, and we're getting a headsail that's better suited to the fierce, cold winds of the North.

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NB: Donations are tax deductible up to 66% for French citizens. They go through the Ocean Trotter association, which lends us the boat and invests all the money solely for our benefit. 

Donations can also be made to our Swiss bank account using the following information:

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Iodized fun fact

Servane and Margot deploy the Manta net and collect plankton.

The iodized anecdote is scientific! We're talking about plankton nets. Before plankton can be collected for analysis, they have to be caught. We use conical nets, which concentrate the organisms in a collection pellet attached to the end of the net. The conventional net used for this manipulation is called a Manta net. The disadvantage of the latter is that you have to stop the boat to use it, so as not to break its meshes and alter the conservation of the life inside; it's constraining to stop a sailboat completely at sea. What's more, the manipulation takes longer because we have to do it several times to get enough organisms for our experiments. So, since the start of the adventure, we've been using a brand-new net developed by Plankton Planet that can be used without stopping. All we had to do was drag it along in our wake, and a few dozen minutes later we had 200mL of water well concentrated with plankton - too easy! Unfortunately, a handling error caused us to lose a key part of the HSN which cannot be repaired at sea. We then used the Manta net we had in reserve to continue our experiments. The plankton observed under the microscope were magnificent, with greater integrity. However, the volume sampled was smaller than with the HSN, making it impossible to continue filter collection with the Lamprey, which will enable a post-shipment laboratory analysis.

Why are we telling you about this? Because it's an excellent example of how to adapt a scientific protocol, and it allows us to highlight our habits. The HSN has many advantages and is a very promising advanced prototype. It is our mission to provide regular feedback to its creator, Noan Le Bescot, who is constantly improving it. In this way, this incident enables us to point out a potential limit due to the degradation of certain species under the effect of speed, which we might not otherwise have been able to observe. So goes the scientific process, full of surprises and hazards! We're looking forward to talking to Noan when we get back, to see if any new ideas for improvement pop into his head. What an opportunity to work so closely with seasoned engineers who trust us and involve us in their work! Thanks Noan!

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